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Dokumentationen - Periode 1871 bis 1918

Quelle 1

Rückblick auf den Krieg von 1870/71. «Sieben Monate hatte der gewaltigste Krieg der Weltgeschichte gedauert. 17 große Schlachten und gegen 150 Gefechte hatten die wackeren deutschen Truppen gewonnen, 22 Festungen erobert, und fast 400 000 Mann mit 7200 Geschützen und über 100 Adlern und Fahnen waren in ihre Hände gefallen. Nur eine einzige Fahne, die der 61er, war in einem Heldenkampfe (bei Dijon) verloren gegangen. Wunder der Tapferkeit, vor denen alle Heldentaten des Altertums verblassen, hatte das deutsche Schwert verrichtet, und die Welt staunte über die deutsche Kraft.
Aber schwer waren die Opfer: 40 000 Mann hatten ihr Leben fürs Vaterland gelassen; etwa doppelt so groß war der Verlust der Franzosen.
Hochbedeutsam war das Ergebnis des Krieges. Das neue Reich vereinigte fortan unter dem starken Kaisertum der Hohenzollern die deutschen Stämme; es gewann mit Elsaß-Lothringen seine natürliche Westgrenze zurück und trat machtvoll unter den Völkern hervor. Eine glänzende nationale Entwicklung, die ohnegleichen ist in der Geschichte, begann auf allen Gebieten des deutschen Lebens.
Wie war es doch anders geworden in Deutschland als zur Zeit des Westfälischen Friedens, Ludwigs XIV, oder Napoleons I.! Welche großen Feldherren treten vor Moltke in der Neuzeit hervor?»
In: Leitfaden der Geschichte für Lyzeen und Höhere Mädchenschulen von Fr. Zurbonsen, 6. Teil, 2. Aufl., Düsseldorf (Schwann) 1914, S. 99.

Quelle 2

«Die zurückgewonnene deutsche Grenzmark Elsaß-Lothringen (ungefähr so groß wie das Großherzogtum Baden) mit 1 ½ Millionen Einwohnern wurde selbständiges Reichsland unter einem kaiserlichen Statthalter. Metz und Straßburg sind wieder unsere vornehmsten Warten an der westlichen Landesgrenze wie ehedem. Bedauerlicherweise bekundete ein großer Teil der elsässischen und lothringischen Bevölkerung gegen die Neuangliederung ans alte Vaterland offenen Widerwillen. Auch die Franzosen lieben es noch heute, gegen den "Raub" ihrer Grenzprovinzen zu eifern und damit die nationalen Leidenschaften aufzureizen.»
In: Lehrbuch der Deutschen und Bayerischen Geschichte für Höhere Lehranstalten von H. Winter, 2. Band, 2. Aufl., München (Oldenbourg) 1899, S. 213.

Quelle 3

«Die Ordnung der Verhältnisse von Elsaß-Lothringen verursachte dem Kaiser schwere Sorgen. Im Frieden mit Frankreich war nur bestimmt, daß Frankreich zu Gunsten des Deutschen Reiches auf jene Gebiete verzichte. Es war eine weit verbreitete Ansicht, daß dieselben Provinzen Preußens werden sollten, doch entschied sich die Regierung dafür, daß Elsaß-Lothringen Reichsland werde.
Es war natürlich, daß Elsaß-Lothringen großer Schonung und zugleich großer Umsicht in der Behandlung bedurfte; denn es zeigte sich bald, daß diejenigen, welche wegen des deutschen Ursprungs dort noch deutsche Sympathien voraussetzten, sich getäuscht hatten; das Land hing mit allen Gefühlen und Überlieferungen an Frankreich, und unter den Katholiken kam noch die konfessionelle Agitation hinzu, um die Gemüther gegen die neue Regierung aufzuregen . Es kam darauf an, die Bevölkerung sich zuerst als Elsaß-Lothringer fühlen zu lehren, um mit der Zeit deutsches Fühlen und Denken bei ihr zu erzeugen.
Die beste Unterstützung fand die allmähliche Gewinnung der Gemüther auch dort in der ebenso ehrwürdigen, wie liebenswürdigen Persönlichkeit des Kaisers selbst, welcher schon nach wenigen Jahren bei seinem ersten Besuche überall Triumphe feierte.
Gleichwohl sahen die Statthalter Generalfeldmarschall Freiherr von Manteuffel und Fürst Hohenlohe zur Abwehr der immer umfangreicher hervortretenden französischen Bestrebungen sich genötigt, die Zügel der Regierung schärfer anzuziehen und auch Abänderungen der Gesetzgebung in Antrag zu bringen, welche eine wirksame Führung der Regierung ermöglichen sollten. Die zur sichereren Leitung der Regierungsgeschäfte erforderlich erschienenen Maßregeln haben ebenso die Billigung des Kaisers und der verbündeten Regierungen, wie des Reichstages gefunden.»
In: Leitfaden der vaterländischen Geschichte für Schule und Haus von Ludwig Hahn, 49. Aufl., Berlin (Hertz) 1896, S. 205 f.

Quelle 4

«Pour la première fois depuis quatre siècles, la France recula. En 1815, elle avait du moins à peu près gardé les frontières que lui avait données sa vieille monarchie; par le traité du ler mars 1871, on lui faisait une blessure qui saignera toujours, en lui arrachant deux de nos provinces les plus françaises: l'Alsace et une partie de la Lorraine, qui jamais n'avaient tenu à l'empire germanique que par les liens les plus faibles.
Strasbourg s'était volontairement donné à Louis XIV en 1681 et Metz à Henri II en 1552.
Si le droit historique est quelque part, c'est de notre côté qu'il se trouve. Aussi les Prussiens n'ont-ils pas osé consulter les populations pour savoir si elles voulaient devenir allemandes ou rester françaises.
Après avoir traité une population de 1600 000 âmes comme un troupeau dont on dispose, on espéra épuiser pour longtemps la France en exigeant une indemnité de cinq milliards.
Mais qui fera le compte des centaines de millions extorqués sous prétexte de contributions de guerre; des réquisitions imposées aux communes, et des rançons levées sur les particuliers, des vols de meubles, d'argenterie, de livres, d'objets d'art et de science expédiés au delà du Rhin, des destructions de maisons et de châteaux, de fermes et de villages entiers, sans nécessité de défense; des meurtres commis de sang froid ou contre le droit des gens; des rapines sous tous les prétextes, des violences sous tous les noms, des outrages sous toutes les formes, dont l'Allemagne, dans sa jalousie invétérée contre la France, s'est rendue coupable, durant cette guerre de six mois qui a rappelé, par ses dévastations méthodiques, les plus mauvais jours des anciennes guerres?
La France gardera l'implacable souvenir de tant de deuils causés par une ambition hypocrite, de tant d'affronts infligés par une barbarie savante, de ses quinze milliards perdus pour les oeuvres de la paix, de la science et de la civilisation. Mais, par les armes ou par les idées, elle se vengera, si elle est assez sage pour donner au monde le spectacle contagieux d'une société qui se régénère dans le malheur et se fortifie au sein de la liberté, en inspirant à tous ses enfants, oublieux de leurs vieilles discordes et réunis pour une même pensée:
le sentiment du devoir, qui fait la grandeur de l'individu;
le sentiment de la discipline, qui fait la force du peuple;
l'amour de la patrie, qui rend tous les dévouements faciles.»
In: Petite historie de France par Victor Duruy (enseignement secondaire), Paris 1876, S. 273 ff.

Quelle 5

«La France était forcée de payer cinq milliards et d'abandonner aux Allemands l'Alsace et la partie de la Lorraine qu'ils appellent allemande. [...]
Au point de vue du territoire, la France reculait au delà de 1681, de 1648, au delà de 1552!
L'Alsace -Lorraine. - L'Alsace, encadrée par les Vosges, dont nous ne possédons plus maintenant qu'un versant, bordée par le Rhin aux eaux vertes et rapides, réunit le pittoresque de pays de montagnes et la majesté des vastes plaines. Dans cette grasse et fertile contrée s'étagent et prospèrent toutes les cultures; la population, très laborieuse, se partage entre les travaux des champs et de l'industrie, et réussit également dans les uns et dans les autres. La province d'Alsace, réunie à la France depuis les traités de Westphalie, en 1648, était une de celles qui s'étaient le plus attachées à notre nationalité. Quoiqu'un patois allemand fût resté en usage dans les campagnes, les sentiments étaient français, et l'émigration nombreuse qui a suivi la violente annexion à l'empire d'Allemagne l'a bien prouvé. Le 1er octobre 1872 avait été le terme fixé pour l'option entre la nationalité française et la nationalité allemande; mais l'option devait être suivie d'un changement de domicile réel. Aussi, au terme fatal, vit on un immense déplacement de population, et tous ceux que la propriété ou la nécessité n'enchaînaient pas au sol venaient retrouver en France la patrie. Même beaucoup d'établissements industriels des plus importants furent, au prix de grands sacrifices, transportés dans les départements voisins.»
In: Histoire de l'époque moderne et contemporaine depuis 1453 jusqu'à nos jours par G. Ducoudray (Lehrerbildungsanstalten), Paris 1900, S. 537 ff.

Quelle 6

«Thiers fut un grand patriote. Il avait prévu tous les désastres de la guerre, et il dut signer la paix douloureuse qui la terminait. Ce fut le traité de Francfort. L'Alsace avec Strasbourg et Mulhouse, une partie de la Lorraine avec Metz, étaient cédées à l'Allemagne. Il fallait, en outre, payer une formidable indemnité de cinq milliards; il fallait subir jusqu'au payement complet de cette somme la douleur de l'occupation du sol français par les Allemands! Souvenons-nous, souvenons-nous toujours que nous avons des frères violemment arrachés de la France, aux champs de l'Alsace et de la Lorraine. Souvenons-nous qu'ils nous regrettent, qu'ils nous espèrent et qu'ils suivent avec une angoisse patriotique le relèvement de la France.»
In: Histoire de France depuis les origines jusqu'à nos jours par R. Jallifier et H. Vast (cours moyen), Paris 1897, S. 286.

Quelle 7

2. Le devoir des petits Français. «Plus tard, vous apprendrez mieux l'histoire de cette guerre. Vous saurez que vos grands-pères ont fait bravement leur devoir en défendant notre patrie.
Les Allemands nous obligèrent à leur donner cinq milliards, une somme si grosse qu'on croyait que la France ne pourrait jamais la payer.
Ils nous prirent aussi deux beaux pays, l'Alsace et la Lorraine.
Les Alsaciens et les Lorrains étaient de bons Français. Ils aimaient la France comme vous l'aimez.
Ils ont été forcés de devenir Allemands; mais ils aiment toujours la France, et, à cause de cela, les Allemands les font souffrir; c'est pourquoi les petits Français doivent aimer les Alsaciens et les Lorrains comme des frères.
La France n'a pas perdu courage après la malheureuse guerre.
Nos soldats aujourd'hui sont aussi braves que ceux qui combattirent en 1870, et ils sont bien plus nombreux.
Nos généraux sont aussi braves que ceux qui combattirent en 1870, et ils sont plus instruits.
Nos fusils, nos canons sont meilleurs qu'en 1870. Nous sommes beaucoup mieux préparés à la guerre.»
In: Histoire de France par E. Lavisse, cours élémentaire, Paris 1914, S. 161 f. (Volksschule).

Quelle 8

Caractères de l'unité allemande
«Achevée en même temps que l'unité italienne, l'unité allemande en diffère profondément dans son principe. Nulle part, en Allemagne, les peuples n'ont été directement consultés: il n'a jamais été fait de plébiscite; ce furent les souverains qui décidèrent du sort des peuples, du reste partisans déterminés de l'unité. D'autre part, les Etats ne se sont pas absolument fondus en un Etat: chaque État a conservé son gouvernement particulier, son souverain, son parlement, son indépendance administrative dans toutes les matières qui ne sont pas d'intérêt direct pour l'Empire. Enfin des parties de l'Empire, le Schleswig et l'Alsace-Lorraine peuplées de Danois et de Français, ne sont allemandes que par force, et contre leur volonté formellement exprimée. L'unité allemande s'est achevée en violant le droit imprescriptible des peuples à disposer seuls d'eux-mêmes. Elle s'est achevée en lésant la France, dont le territoire est démembré, la frontière démantelée, la sécurité mise en perpétuel péril. C'est pourquoi le traité de Francfort est une trêve et non pas la paix; c'est pourquoi, depuis 1871, l'Europe entière vit en permanence sous les armes.»
In: L'époque contemporaine, par Albert Malet (classe de troisième), Paris 1909, S. 500 (Gymnasium).

Dokumentationen - Periode 1918 bis 1945

Quelle 9

Der Frankfurter Friede 10. 5. 1871
"Dann kam für den Kanzler die letzte Arbeit, der Friede. Die Stimme der Nation forderte Elsaß-Lothringen zurück. Es war ja deutsches Land, in dem die deutsche Sprache klang, in dem das hohe Münster am Rhein deutsche Art und Kunst verkündete, in dem stolze Bürgerbauten und Türme von alter reichsstädtischer Freiheit erzählten, deutsches Land, in der Zeit tiefster Ohnmacht dem Reiche entrissen. Auch Bismarck forderte es, allerdings aus machtpolitisch-militärischen Gründen. Ihm war es um die Festungen Metz und Straßburg, die "Schlüssel zum deutschen Hause", zu tun. Am 10. Mai kam endlich in Frankfurt a.M. der Friede zustande. Mit seiner ganzen Manneskraft verhinderte er, daß das zurückeroberte Land zum entwürdigenden Schachergeschäft der eifersüchtigen Fürsten wurde. Zum Reichsland machte er es, das allen deutschen Stämmen gehören sollte. Das war eine Lösung, die auch genug Nachteile bot. Auch sie war nur ein Kaufpreis für das neue Reich."
Polen und Elsaß-Lothringen
"Die Linke fand in ihrem Kampf gegen Bismarck Unterstützung bei Polen, Elsässern und Lothringern [ . . . ] - In Elsaß-Lothringen waren die 200 Jahre Franzosenzeit und besonders die Französische Revolution nicht spurlos vorübergegangen, wenn auch die elsässische Volksseele in ihrem Kern deutsch geblieben war. Besonders hatte das höhere Bürgertum sich daran gewöhnt, seinen Blick auf Paris zu lenken. Aber vielleicht hätten sich die Elsässer und Lothringer doch leichter im deutschen Vaterhause wieder zurechtgefunden, wenn nicht das Land nach seiner Abtretung unter Militärdiktatur gestellt und durch preußische Beamte verwaltet worden wäre. Da fand die französische Wühlarbeit guten Acker, und die Protestler, also diejenigen, die eine Abstimmung der Bevölkerung über die Staatszugehörigkeit herbeiführen wollten, gewannen die Oberhand über die, die sich mit den Tatsachen abfanden und lediglich ein möglichst großes Maß von Selbständigkeit erstrebten. Bismarck begegnete diesen Schwierigkeiten nach seinem alten Grundsatz: "à corsaire corsaire et demi" . . . Elsaß-Lothringen bekam wohl einen eigenen Statthalter, aber weder eine volle Volksvertretung noch einen vollen Sitz im Bundesrat, noch ein eigenes Beamtentum. Seine Regierung blieb militärisch-norddeutsch."
In: Geschichtsbuch für die deutsche Jugend von Bernhard Kumsteller, Oberstufe 4. Teil, Leipzig 1926, S. 66 (Gymnasium).

Quelle 10

"Aber wie sollte Elsaß-Lothringen an Deutschland angegliedert werden? Mit der bloßen Angliederung war es nicht getan. Die Elsaß-Lothringer mußten wieder zu deutschem Denken und zu deutscher Sitte zurückgewonnen, eingedeutscht werden.
Manche meinten, es wäre das Beste, wenn Elsaß-Lothringen mit Preußen vereinigt, eine Provinz dieses größten deutschen Staates würde. Andere dagegen waren dafür, die Lande an Baden, Bayern und Preußen zu verteilen. Doch Bismarck sagte: Beides geht nicht! Wohl hätte Preußen ein Recht auf die Länder; denn es hat den Krieg geleitet und die größten Opfer gebracht; aber die Gefühle der anderen Deutschen würden durch die alleinige Vergrößerung Preußens verletzt werden. Alle deutschen Stämme haben Elsaß-Lothringen vereint erworben, und darum müssen sie es auch alle gemeinsam besitzen. Diesem Vorschlag stimmten alle zu, und so wurde Elsaß-Lothringen Reichsland. Es wurde (seit 1879) von einem Statthalter verwaltet.
Seit 1000 Jahren war die elsaß-lothringische Frage die deutsche Frage. Der Kampf um den Rhein zieht sich als roter Faden durch die ganze deutsche Geschichte hindurch. Der Ursprung der Frage liegt im Vertrage von Verdun (843) bzw. im Vertrage von Meersen (870). Der Kampf um Elsaß-Lothringen beginnt bereits unter Heinrich I. (924). Otto I. und Otto II. setzten ihn fort. In den nächsten Jahrhunderten bleibt er eine Angelegenheit der Rheinlande. Nationale Bedeutung gewinnt die elsaß-lothringische Frage erst wieder im Jahrhundert der Reformation (Moritz' von Sachsen Vertrag mit Heinrich II. von Frankreich). Hierauf gründete schon das Frankreich Ludwigs XIV. seine Ansprüche (1681). In der Zeit Friedrich Wilhelms I. willigen Sachsen und Polen in die spätere Abtretung Lothringens an Frankreich ein! Im Jahre 1766 erfolgte die Einverleibung. Das Unglück von Jena, der würdelose Untergang des alten Deutschen Reiches 1806 bringen die französischen Hoffnungen zur restlosen Erfüllung. Die deutsche Rückgewinnung im Jahre 1871 bewirkt die Vewirklichung des deutschen Einheitstraumes. Nach dem Weltkrieg wurde uns die alte deutsche Westmark wieder entrissen.
Das Wichtigste aus den Friedensbestimmungen. [1919]
Tiefer Schmerz zuckte durch das deutsche Volk, als es nun die Einzelheiten der Friedensbestimmungen erfuhr. - Ihr könnt euch das gar nicht alles merken, ihr könnt vieles auch noch gar nicht fassen; es ist zuviel und zu viel Schweres, was wir da verloren. Doch das Wichtigste merken wir uns." [Es folgt eine Aufzählung der Gebietsverluste 1919]
In: Der Geschichtsunterricht. Handbuch für den arbeits- und erlebnisbetonten Unterricht in deutscher Volks- und Kulturgeschichte von Max Reiniger, DritterTeil, 9. Aufl., Langensalza (Beltz) 1928, S. 112, 376 ff.

Quelle 11

"Man übertreibt nicht, wenn man sagt, daß das ganze Elsaß urdeutsches Land ist, urdeutsch in seiner Kultur und seiner sprachlichen Zusammengehörigkeit mit den deutschen Nachbarn alemannischer Zunge. An dieser Tatsache ändert auch der Umstand nichts, daß ein Bruchteil der Bevölkerung, der vor allem in einzelnen Vogesentälern seit alters wohnt, romanischer Herkunft ist. Sie macht noch nicht ganz den neunten Teil der Gesamtbevölkerung aus. Deutsch ist auch bis auf den der Festung Metz nach Westen vorgelagerten, aus militärischen Gründen 1871 einverleibten strategischen Streifen das fränkische Lothringen, das eng mit der mitteldeutschen fränkischen Bevölkerung in derPfalz und im Rheinland zusammenhängt.
Es soll freilich nicht verschwiegen werden, daß die deutsche Bevölkerung Elsaß-Lothringens in den zwei Jahrhunderten französischer Fremdherrschaft unter der straffen zentralistischen Verwaltung rein äußerlich fast reibungslos in das französische Staatswesen eingeordnet worden war. Planvolle Französierung suchte kulturell - namentlich auf dem Gebiete des Schulwesens - das Werk zu vollenden. Da führte im Jahre 1871 der Waffensieg Deutschlands das einst entrissene blühende deutsche Land rechtmäßig dem Deutschen Reiche wieder zu. Das war kein Unrecht Preußens an Frankreich; das war Wiedergutmachung eines Unrechts, das man an Deutschland begangen hatte, als man ihm zur Zeit seiner Ohnmacht seine Westmark raubte. Deutschland hatte ein Recht auf die Reichslande, die dann in fast fünfzigjähriger erneuter Zugehörigkeit zum Reich einen neuen blühenden Aufschwung erlebten. Auf jeden Fall hatte es, nachdem dann im Jahre 1918 die Waffen der Welt gegen Deutschland entschieden hatten, ein Recht darauf, daß man den feierlich proklamierten Rechtsgrundsatz vom Selbstbestimmungsrecht der Völker auch auf das Reichsland anwandte, um seiner Bevölkerung Gelegenheit zu geben, die Entscheidung über seine Zugehörigkeit oder zukünftige Gestaltung selbst zu treffen.
Ob es sich für Deutschland entschieden hätte, wissen wir nicht. Sicher würde es sich nicht für Frankreich entschieden haben. Wahrscheinlich hätte es mit überwältigender Mehrheit die Autonomie verlangt, nach der bereits in den letzten Jahren vor dem Kriege der Wunsch in den Reichslanden immer lebendiger geworden war. Elsaß-Lothringen würde als Staat unter allen Umständen den starken Zusammenhang mit deutscher Kultur und deutscher Sprache weiter gepflegt haben."
In: Otto Boelitz, Das Grenz- und Auslanddeutschtum. Seine Geschichte und seine Bedeutung (= Geschichtswerk für höhere Schulen von Arnold Reimann, Ergänzungsbände, Ill Teil, Bd. 14), München und Berlin (Oldenbourg) 1926, S. 7 ff.

Quelle 12

An Deutschland!

1. Nun wirf hinweg den Witwenschleier!
Nun gürte dich zur Hochzeitsfeier,
0 Deutschland, hohe Siegerin!
Die du mit Klagen und Entsagen
Durch vierundsechzig Jahr getragen -
Die Zeit der Trauer ist dahin;
2. Die Zeit der Zwietracht und Beschwerde,
Da du am durchgeborstnen Herde
Im Staube saßest, tief gebückt,
Und kaum dein Lied mit leisem Weinen
Mehr fragte nach den Edelsteinen,
Die einst dein Diadem geschmückt.
3. Wohl glaubten sie dein Schwert zerbrochen,
Wohl zuckten sie, wenn du gesprochen,
Die Achsel kühl im Völkerrat;
Doch unter Tränen wuchs im stillen
Die Sehnsucht dir zum heil'gen Willen,
Der Wille dir zur Kraft der Tat.
4. Und endlich satt, die Schmach zu tragen,
Zerrissest du in sieben Tagen
Das Netz, das tödlich dich umschnürt,
Und heischest, mit beerztem Schritte
Hintretend in Europas Mitte,
Den Platz zurück, der dir gebührt.
5. Und als der Erbfeind dann, der Franze,
Nach deiner Ehren jungem Kranze
Die Hand erhub, von Neid verzehrt,
Zur Riesin plötzlich umgeschaffen,
Wie stürmtest du ins Feld der Waffen,
Behelmte, mit dem Flammenschwert!
6. 0 große, gottgesandte Stunde,
Da deines Haders alte Wunde
Die heil'ge Not auf ewig schloß,
Und wunderkräftig dir im Innern
Aus alter Zeit ein stolz Erinnern,
Ein Bild zukünft'ger Größe sproß!
7. Wie Erz durchströmte deine Glieder
Das Mark der Nibelungen wieder,
Der Geist des Herrn war über dir;
Und unterm Schall der Kriegsposaunen
Aufpflanztest du, der Welt zum Staunen,
In Frankreichs Herz dein Siegspanier.
8. Da war dir bald, mit Blut beronnen,
Des Rheins Juwel zurückgewonnen,
Die Kleinod einst an Kunst und Pracht,
Und, dessen leuchtend Grün so helle
In Silber faßt die Moselwelle,
Der lotharingische Smaragd.
9. 0 laß sie nicht verglühn im Dunkeln!
Verjüngten Glanzes laß sie funkeln
Ins Frührot deiner Osterzeit!
Denn horch, schon brausen Jubellieder,
Und über deinem Haupte wieder
Geht auf des Reiches Herrlichkeit!
10. Durch Orgelton und Schall der Glocken
Vernimmst du deines Volks Frohlocken?
Den Heilruf deiner Fürstenschar?
Sie bringen dir der Eintracht Zeichen,
Die heil'ge Krone sondergleichen,
Der Herrschaft güldnen Apfel dar.
11. Auf Recht und Freiheit, Kraft und Treue
Erhöhn sie dir den Stuhl aufs neue,
Drum Barbarossas Adler kreist,
Daß du, vom Fels zum Meere waltend,
Des Geistes Banner hoch entfaltend,
Die Hüterin des Friedens seist.
12. Drum wirf hinweg den Witwenschleier!
Drum schmücke dich zur Hochzeitsfeier,
0 Deutschland, mit dem grünsten Kranz!
Flicht Myrten in die Lorbeerreiser!
Dein Bräut'gam naht, dein Held und Kaiser,
Und führt dich heim im Siegesglanz.

Emanuel v. Geibel. (Jan. 1871.)
In: Schöne Geschichtsstunden. Ein Handbuch für den Geschichtsunterricht in Volks- und Mittelschulen von W. Volkmann, 2. Bd. Hannover (Meyer) 1925, S. 441 f.

Quelle 13a

"Der Vorfriede von Versailles und der Friede von Frankfurt. Bismarck besteht auf der Abtretung des Elsasses und von Deutsch-Lothringen mit Einschluß von Metz. Die Gesichtspunkte, von denen Bismarck sich leiten ließ, waren: Rückforderung der deutschsprechenden Gebiete und des Vorgeländes von Straßburg und Metz. So beließ er Belfort bei Frankreich, so zog er die Grenze auf den am meisten rheinwärts gelegenen Höhen der Vogesen. Die Berechtigung seiner Bedingungen suchte er nicht nur in den historischen Erinnerungen der Nation, die den Raub der Bourbonen zurückverlangte, sondern vor allem in der dauernden Bedrohung, die nach allen Erfahrungen der letzten Jahrhunderte Straßburg und Metz in französischer Hand bedeuteten. Süddeutschland war nur gesichert, wenn es nicht mehr unter den französischen Kanonen von Straßburg lag und der oberrheinischen Tiefebene ihrer geographischen Einheit entsprechend auch die politische Einheit wiedergegeben war. Noch 1870 war die Gefahr eines französischen Einbruchs nur durch die Langsamkeit der französischen Mobilmachung abgewendet worden. Die Vogesen andererseits konnten Frankreich jederzeit einen ersten Schutz gewähren, so daß die historisch und geographisch begründete Grenze von 1871 auch für Frankreich seinerseits keine Bedrohung bedeutete. Die Sicherheit Süddeutschlands konnte Bismarck aber nicht von einer Volksabstimmung in den abzutretenden Gebieten abhängig machen. Das Volk in diesen Gebieten war, abgesehen von einem kleinen Teile des Metzer Festungsbereichs, deutsch; es auch innerlich für die gemeinsame Nation wiederzugewinnen, mußte die Aufgabe einer klugen Führung sein, sobald einmal das neue Reich geschaffen war.
Der Ausbau der Reichsverfassung.
Die folgenden Jahre führen den Ausbau des Reiches weiter.
Die Einverleibung Elsaß-Lothringens: Die Reichslande erhalten keine Stimme im Bundesrat, dem doch die gesamte Verfügung über Gesetzgebung und Exekutive in den Reichslanden zusteht. 1879 wird ein Statthalter eingesetzt, dem eine Reihe landesherrlicher Befugnisse übertragen werden und der die Funktionen eines Sonderkanzlers für EIsaß-Lothringen ausübt. Erst 1911 erhält das Reichsland eine Verfassung und drei Stimmen im Bundesrat; Verfassungsänderungen bleiben aber den Reichsinstanzen vorbehalten.
Das Mißtrauen gegenüber der elsaß-lothringischen Bevölkerung, das in dieser langsamen Verfassungsentwicklung zum Ausdruck kam und das sich - trotz großer wirtschaftlicher und kultureller Förderung im einzelnen - auch in der Verwaltung des Landes kundgab, mußte die einheimische Bevölkerung verbittern, zumal diese seit der Französischen Revolution an freie Gedanken und Einrichtungen gewöhnt war. Hinzu kam auch der Gegensatz der katholischen Mehrheit des Landes gegen die meist von Protestanten geführte Verwaltung."
In: Geschichte der neuesten Zeit von Franz Schnabel (= Grundriß der Geschichte für die Oberstufe. Teubners Geschichtliches Unterrichtswerk für höhere Lehranstalten Teil IV A/B), 9. Aufl., Leipzig/Berlin (Teubner) 1929, S. 61, 65, 75, 134.

Quelle 13b

"So kommt es, daß die französischen Staatsmänner siegen. Die Gedanken der Völkerversöhnung und Humanität, der Gerechtigkeit und der inneren Freiheit der Völker - Gedanken, die vielleicht geeignet gewesen wären, ein neues Zeitalter heraufzuführen - werden nur selten berücksichtigt, und sie werden so umgebogen, daß sie zum Schaden Deutschlands ausgelegt und angewendet werden können. Der Vertrag von Versailles zeigt dies in allen seinen Bestimmungen. ..
Das Nationalitätenprinzip ist in der gleichen Weise in den Friedensverträgen ausgelegt zugunsten Frankreichs und seiner Gefolgsstaaten, zum Schaden Deutschlands und des Deutschtums in dem ganzen Erdteil...
Wenn ferner Elsaß-Lothringen unter Berufung auf das Unrecht, das 1871 seiner Bevölkerung und Frankreich angetan worden sein soll, wieder an Frankreich gegeben wird, so ist hierbei in der von der französischen Politik überlieferten Methode das Nationalitätenprinzip ersetzt worden durch das scheinbare Recht historischer Begründungen: denn nach Geschichte und Volkstum sind diese Landschaften deutsch, auch wenn sie sich in dunklen Perioden der deutschen Vergangenheit nicht immer oder nicht in allen ihren Angehörigen als deutsch empfunden haben."
In: Geschichte der neuesten Zeit von Franz Schnabel (= Grundriß der Geschichte für die Oberstufe. Teubners Geschichtliches Unterrichtswerk für höhere Lehranstalten Teil IV A/B), 9. Aufl., Leipzig/Berlin (Teubner) 1929, S. 61, 65, 75, 134.

Quelle 14a

"Am 10. Mai 1871 werden in Frankfurt a.M. die Friedensurkunden unterzeichnet. Das deutsche Elsaß und Deutsch-Lothringen mit Einschluß von Metz kehren zurück. Fünf Milliarden Franken Kriegsentschädigung sind zu zahlen, als Pfand halten deutsche Truppen nordfranzösische Gebiete besetzt. So maßvoll sind die Bedingungen des deutschen Staatsmanns. Nichts beleuchtet greller den Vernichtungswillen der Siegermächte nach dem Weltkrieg als der Vergleich zwischen den beiden Friedensschlüssen von 1871 und 1919. In Versailles erdrosselt der Haß ein Volk, macht es wehrlos und ehrlos, erniedrigt es zum Sklaven auf unabsehbare Zeit - dagegen läßt Bismarck 1871 dem französischen Volk das eigene Land und die eigene Bestimmung über seine Wehrmacht, er läßt ihm seine Ehre und verlangt an Kriegsabgaben nur das, was ein reiches Land in kurzer Zeit mühelos aufbringt. Bismarck will eben nicht niederreißen, sondern aufbauen. Sein Friede ist wirklich ein Werk des Friedens."
In: Volkwerden der Deutschen. Geschichtsbuch für höhere Schulen, Klasse 4, von Ludwig Zimmermann und Karl Disch, 2. Aufl., Leipzig/Berlin (Teubner) 1940, S. 218.

Quelle 14b

"Bedrohung des deutschen Volksraumes im Reich
Das deutsche Volk in seiner Gesamtheit empfindet nicht, wie notwendig der Kampf um den Volksboden an den Grenzpfählen seines Reiches ist. Es verläßt sich auf den Staat und auf seine Maßnahmen. Wenn aber gerade an der Grenze das Blut nicht kräftig strömt, dann rückt fremdes Volkstum vor. Diese Gefahr bedroht in erschreckendem Maße den deutschen Osten. . .
Eine wichtige Aufgabe ist es, die Deutschen in Elsaß und Lothringen innerlich für das Reich zu gewinnen. Schwierig ist sie, weil die bürgerliche Schicht schon stark französisch gesinnt ist und seit zwei Jahrzehnten die Jugend in der französischen Sprache unterrichtet wird. Aber die Landbevölkerung ist trotz allem deutsch geblieben, desgleichen der Kleinbürger und Arbeiter. Die bodenständige Bevölkerung wünscht ihr Land nach eigenen Gesetzen zu verwalten. Doch erst spät und zögernd wird dem "Reichsland" die Gleichberechtigung mit den anderen Bundesstaaten zugestanden. Auf der anderen Seite des Wasgenwaldes tut man alles, um für die Rückkehr zu Frankreich zu werben, obwohl nur eine geringe Anzahl von Franzosen dem Deutschen Reiche zugefallen sind. Vor allem wirken in diesem Sinne zahlreiche Emigranten, Angehörige der geistig führenden und besitzenden Schichten, die in Frankreich wohlwollend behandelt werden, die aber zugleich durch Verwandtschaft und Besitz mit dem Reichsland in ständiger Verbindung bleiben. Ebenso unbedeutende Gruppen fremden Volkstums leben im Norden und Nordosten innerhalb des Reiches. Unbedeutend nehmen sich diese Gruppen aus im Verhältnis zu den Millionen deutscher Volksangehöriger, die als Untertanen fremder Staaten mit anderen Völkern zusammenleben müssen."
In: Volkwerden der Deutschen. Geschichtsbuch für höhere Schulen, von Ludwig Zimmermann und Karl Disch, Klasse 5, 3. Aufl. Leipzig/ Berlin (Teubner) 1942, S. 8.

Quelle 15a

"Der Friede. Mäßig sind die deutschen Friedensbedingungen: mehr aus strategischen als aus national-deutschen Gründen fordert Bismarck die Rückgabe von Elsaß und Lothringen, weil das Land in deutscher Hand Schutz, in französischem Besitz dagegen Angriff bedeutet. Auf Belfort verzichtet er, obwohl der Generalstab die Festung für die Sicherheit der Grenze beansprucht. Auch die Kriegsentschädigung hält Bismarck sehr niedrig. Frankreich kann die 5 Milliarden Franken so schnell abzahlen, daß die als Pfand besetzten nordfranzösischen Departements schon nach drei Jahren geräumt werden. Welch abgrundtiefe Kluft scheidet die weise Mäßigung des weitschauenden verantwortungsbewußten Staatsmanns, der von dem unterlegenen Gegner nur Leistungen verlangt, die dieser mühelos aufbringen kann, von dem brutalen Vernichtungswillen unserer Feinde, die ein halbes Jahrhundert später unser Volk durch das Versailler Zwangsdiktat rücksichtslos ausbeuten und auf Jahrzehnte knebeln wollen!
Das deutsche Volk verdankt es Bismarck, daß die französischen Anschläge auf deutschen Volksboden abgewiesen sind, und daß unser Lebensraum auf weite Sicht vom Druck Frankreichs befreit ist. Es ist das Verdienst seiner meisterhaften Staatskunst, seiner geschickten und festen Führung, daß die notwendige reinigende Auseinandersetzung mit dem westlichen Nachbarn unter Ausschluß der europäischen Mächte verlaufen ist. Gekrönt aber hat Bismarck seine Politik mit dem Werk, dessentwegen er in der Geschichte unseres Volkes für alle Zeiten unsterblich weiterlebt: mit der Gründung des Deutschen Reiches."
In: Volkwerden der Deutschen. Geschichtsbuch für höhere Schulen, von Ludwig Zimmermann und Karl Disch Id., Klasse 8, ebd. 1941, S. 25 f., 83.

Quelle 15b

"Elsaß-Lothringen als Reichsland. Ebenso erfolglos wie im Osten und Norden sind die Bemühungen um innere Eingliederung der Bevölkerung an der dritten Stelle völkischer Grenzberührung auf Reichsboden, im Südwesten. [. . .] Der Statthalter hat auf Grund des aus dem Belagerungszustande von 1870 übriggebliebenen sog. "Diktaturparagraphen" die Möglichkeit, in ihm kritisch erscheinenden Lagen jede von ihm für zweckmäßig gehaltene Maßnahme zu treffen. Auch hierin sieht man auf elsaß-lothringischer Seite nur Mißtrauen und fühlt sich als "Staatsbürger zweiter Klasse". Diese Dinge und eine meist wenig glückliche Auswahl der leitenden Männer machen den inneren Anschluß der Elsaß-Lothringer an das Reich fast unmöglich. Die Vertreter des Landes im Reichstage sind daher überwiegend entweder "Autonomisten" oder Klerikale; letztere neigen zunächst sehr stark zu Frankreich. Erst nach Einsetzen des Kampfes zwischen Staat und Kirche jenseits der Grenze schließen sie sich dem deutschen Zentrum an. Abgeordnete eigentlich deutscher Parteien und bewußt deutscher Gesinnung können sich nur selten durchsetzen. Auch alles persönliche Werben Wilhelms II. um die Zuneigung der Bevölkerung, alle Förderung des Landes in wirtschaftlicher und kultureller Beziehung können die innere Ablehnung nicht überwinden.
1911 erhält das Reichsland auf Betreiben Bethmann Hollwegs eine eigene Verfassung mit Volksvertretung und damit den Charakter eines Bundesstaates. Die Mehrheit der neugewählten Landesvertretung besteht aus autonomistisch gesinnten Klerikalen. Der Anhang der ausgesprochenen Französlinge ist, wie sich zeigte, nur gering. Bei Ausbruch des Weltkrieges flüchten die Führer der französischen Partei nach Frankreich, um dort in der planmäßigen Hetze gegen das deutsche Volk eine besonders eifrige Tätigkeit zu entwickeln. Die Masse der reichsländischen Bevölkerung erfüllt zunächst vorbehaltlos ihre Pflichten gegen das Deutsche Reich. Allerdings läßt der Eifer verhältnismäßig schnell nach, und die Unzufriedenheit, die allmählich in ganz Deutschland sich bemerkbar macht, steigert sich gerade in Elsaß-Lothringen besonders rasch. Erst während des Krieges entsteht bei größeren Teilen der Bevölkerung eine Neigung für den Anschluß an Frankreich.
Die Tatsache, daß es nicht möglich gewesen ist, den Anschluß der Elsäßer und Lothringer an deutsches Wesen im Zeitraume eines Menschenalters herbeizuführen, ist ein Beweis, daß es dem Reiche trotz äußerer Machtfülle an nationalem Gehalt und darum auch an nationaler Anziehungskraft gebrach."
In: Volkwerden der Deutschen. Geschichtsbuch für höhere Schulen, von Ludwig Zimmermann und Karl Disch, Klasse 8, 3. Aufl. Leipzig/ Berlin (Teubner) 1941, S. 25 f., 83.

Quelle 16

"Die Nationalversammlung stimmte mit großer Mehrheit dem Frieden zu; im norddeutschen Reichstag dagegen stimmten zwei Abgeordnete gegen die Rückkehr der einst entrissenen Gebiete zum Reich. Es waren die beiden ersten marxistischen Abgeordneten des Reichstages Liebknecht und Bebel. Sofort nach dem siegreichen Kriege kündete sich schamlos der Landesverrat der Marxisten an, der später noch so verhängnisvoll für Deutschland werden sollte."
In: Volk und Führer. Deutsche Geschichte für Schulen (Hrsg. Dietrich Klagges), Ausgabe für Oberschulen und Gymnasien, Klasse 4 von G. Staak und W. Franke, 2. Aufl., Frankfurt/M. (Diesterweg) 1941, S. 247.

Quelle 17

"Ein Friede der Mäßigung. Nachdem sich auch Paris am 28. Januar 1871 hatte ergeben müssen, war der Widerstand Frankreichs gebrochen. Am 10. Mai wurde in Frankfurt am Main der Friede unterzeichnet. Frankreich mußte das geraubte Elsaß-Lothringen wieder an Deutschland abtreten und bis zur Bezahlung von fünf Milliarden Franken Kriegskosten deutsche Besatzung dulden. Elsaß-Lothringen wurde zu einem Reichsland erklärt. Als der Friede im Reichstage bestätigt werden sollte, fanden sich zwei Abgeordnete, die gegen die Rücknahme Elsaß-Lothringens stimmten. Es waren die ersten Marxisten im Deutschen Reichstage, Söldlinge Judas, die schon hier unter dem Schurze der Unverletzlichkeit der Abgeordneten mit dem Landesverrat begannen, der später noch so verhängnisvoll werden sollte."
In: Volk und Führer. Deutsche Geschichte für Schulen, Ausgabe für Volksschulen Klasse 6-8: So ward das Reich, von Heinrich Blume, Frankfurt/M. (Diesterweg) 1943, S. 133.

Quelle 18a

«LA REVENDICATION DE L'ALSACE-LORRAINE
L'armistice signé, restait à fixer les conditions de la paix. Du côté allemand, ces conditions étaient arrêtées. L'opinion publique allemande, presque unanime, réclamait l'Alsace et la Lorraine. L'Etat-Major déclarait que la sécurité allemande ne serait assurée que par la possession de Strasbourg et de Metz. Bismarck cette fois se trouva d'accord avec l'Etat-Major et l'opinion publique.
On connaît ses raisons. Il les a exposées maintes fois, notamment dans des circulaires diplomatiques de septembre 1870. On ne pouvait espérer, disait-il, que la France acceptât sa défaite: «C'est sa défaite elle-même, c'est le fait que nous ayons victorieusement repoussé son attaque criminelle que la France ne nous pardonnera pas. [Quelle que puisse être notre générosité à son égard], le même désir de vengeance subsistera parmi les Français, à cause de leur vanité blessée, de leur désir de domination . . . » Dans ces conditions, il faut mettre la France hors d'état d'attaquer l'Allemagne et «que les forteresses, d'où la France nous menace, rentrent dans le système défensif de l'Allemagne.» (Dans DENIS, La fondation de l'Empire allemand, A. Colin éd. et P. MATTER, ouvr. cité, t. III.).
Aux prétentions allemandes, la France vaincue ne pouvait opposer que les protestations des Alsaciens-Lorrains, fondées sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Les élections à l'Assemblée nationale, pendant l'armistice, furent une victoire pour les partisans de la paix, un échec pour ceux qui, ralliés autour de Gambetta, se refusaient à accepter la mutilation du territoire et se prononçaient pour la lutte à outrance. Les députés élus d'Alsace et de Lorraine, jugeant leur cause perdue, formulèrent dès le 17 février, avant l'ouverture des négociations de paix, une protestation solennelle.
Leur Déclaration comprenait trois points principaux: "I. L'Alsace et la Lorraine ne veulent pas être aliénées. Associées depuis plus de deux siècles à la France dans la bonne comme dans la mauvaise fortune, ces deux provinces . . . ont scellé de leur sang l'indissoluble pacte qui les rattache à l'unité française . . . Tous unanimes, les citoyens demeurés dans leurs foyers comme les soldats accourus sous les drapeaux, les uns en votant, les autres en combattant, signifient à l'Allemagne et au monde l'immuable volonté de l'Alsace et de la Lorraine de rester terre française. - II. La France ne peut consentir ni signer la cession de l'Alsace et de la Lorraine. . .- III. L'Europe ne peut permettre ni ratifier l'abandon de l'Alsace et de la Lorraine . . . Elle ne peut laisser saisir un peuple comme un vil troupeau . . . La paix faite au prix d'une cession de territoire ne serait qu'une trêve ruineuse et non une paix définitive. Elle serait pour tous une cause d'agitations intestines, une provocation permanente à la guerre. [ . .]
En foi de quoi nous prenons nos concitoyens de France, les gouvernements et les peuples du monde entier, à témoin que nous tenons d'avance pour nuls et non avenus tous actes et traités, vote ou plébiscite, qui consentiraient abandon en faveur de l'étranger, de tout ou partie de nos provinces de l'Alsace et de la Lorraine.
Nous proclamons par les présentes, à jamais inviolables, le droit des Alsaciens et des Lorrains de rester membres de la nation française, et nous jurons tant pour nous que pour nos commettants, nos enfants et leurs descendants, de le revendiquer éternellement et par toutes les voies envers et contre tous usurpateurs.» (Dans G. DELAHACHE, Alsace-Lorraine, Hachette éd.)
LES NEGOCIATIONS DE LA PAIX DE FRANCFORT
L'Assemblée nationale avait élu Thiers chef du pouvoir exécutif. Thiers et Jules Favre, ministre des Affaires étrangères, partirent aussitôt pour Versailles négocier avec Bismarck. Après cinq jours d'âpres discussions, les préliminaires de paix furent signés à Versailles le 26 février 1871, aux conditions suivantes: [. . . ]
Après un débat émouvant, l'Assemblée vota la ratification par 546 voix contre 107 (1er mars 1871). Les Allemands, entrés dans Paris le ler mars, durent l'évacuer dès le surlendemain 3. Les préliminaires de paix furent transformés en paix définitive par le traité de Francfort, le 10 mai 1871. Le traité comportait en faveur des Alsaciens- Lorrains une clause d'option: c'est-à-dire que, jusqu'au ler octobre 1872, les habitants des territoires annexés eurent le droit d'opter pour la nationalité française, à condition d'émigrer en France. Sacrifiant à la patrie intérêts et affections, environ 60 000 Alsaciens-Lorrains [1] émigrèrent. Le grand journal anglais, le Times, écrivit : «Nous ne savons pas où nous pourrions trouver un exemple d'une calamité aussi étendue et d'un aussi puissant attachement à la patrie».
CARACTERE DU TRAITE
Le traité de Francfort était le couronnement de l'oeuvre de Bismarck. II consacrait la victoire de l'Allemagne sur la France, et inaugurait en Europe une ère de prépondérance germanique. Mais il consacrait aussi la victoire du droit de conquête sur le droit des peuples.
Les érudits allemands le justifiaient en invoquant l'histoire - l'Alsace et la Lorraine avaient fait longtemps partie de l'Empire germanique -, la race et la langue - les Alsaciens parlaient un dialecte germanique -. L'historien français Fustel de Coulanges écrivit à l'historien allemand Mommsen: «Vous invoquez le principe de nationalité, mais vous le comprenez autrement que toute l'Europe. Suivant vous, ce principe autoriserait un Etat puissant à s'emparer d'une province par la force, à la seule condition d'affirmer que cette province est occupée par la même race que cet Etat. . . Notre principe a nous est qu'une population. . . ne doit faire partie d'un Etat que par sa volonté et son consentement libre. . . Que la Prusse le veuille ou non, c'est ce principe-là qui finira par triompher.» (FUSTEL DE COULANGES, Questions contemporaines, Hachette éd.)
Par là même le traité de Francfort contenait en lui un germe de ruine et ne pouvait fonder une paix stable. Au lieu de mettre fin à l'antagonisme franco-allemand, il le perpétua. La France mutilée fut irréconciliable. Vivant sous la menace incessante d'une nouvelle guerre, l'Europe se vit condamnée au régime de la paix armée. Et finalement, un demi-siècle plus tard, la force des armes défit ce que la force des armes avait fait.
1. Il y avait eu 160 000 options déclarées; 100 000 furent annulées faute de départ effectif.»
In: Cours d'histoire Malet-Isaac (second degré). Histoire contemporaine depuis le milieu du XIXe siècle, par Jules Isaac et André Alba, Paris (Hachette) 1930, S. 268-271, 508 -512.

Quelle 18b

[Parteien im Deutschen Reich nach 1871]
«A côté de ces trois partis qui acceptaient toujours, même quand ils passaient à l'opposition, la forme de gouvernement établie, il y avait des partis de protestation décidés à être toujours dans l'opposition: les socialistes et les représentants des nationalités non allemandes. En 1871, les socialistes étaient divisés en deux fractions: l'Association Générale des ouvriers allemands fondée par Lassalle, et le Parti ouvrier social démocrate dirigé par Liebknecht et Bebel. Affaiblis par leurs divisions et déconsidérés dans le pays parce qu'ils blâmaient la conquête de l'Alsace-Lorraine, les socialistes ne purent faire élire que deux représentants au premier Reichstag d'Empire.
Outre ce parti de protestation sociale, l'opposition comptait encore les députés des pays annexés malgré eux à la Prusse ou à l'Allemagne: Hanovriens, Danois, Polonais, auxquels devaient se joindre, en 1874, les députés d'Alsace-Lorraine.
ORGANISATION DE L'ALSACE-LORRAINE
A côté des vingt cinq Etats souverains, l'Empire allemand comprenait un territoire dont l'organisation était toute particulière: l'Alsace-Lorraine. Le sort de l'Alsace-Lorraine avait été fixé au lendemain du traité de Francfort. Conquise par l'effort commun de tous les Etats allemands, elle devenait propriété indivise de l'Empire, Terre d´Empire (Reichsland). Elle fut d'abord gouvernée directement de Berlin par le chancelier; puis en 1874 Bismarck permit aux Alsaciens-Lorrains d'être représentés au Reichstag par quinze députés, et il créa à Strasbourg une Assemblée consultative alsacienne-lorraine, la Délégation.
Enfin en 1879, il accorda une véritable constitution; le pouvoir exécutif fut remis aux mains d'un représentant de l'Empereur, le Statthalter, assisté de quelques ministres, et la Délégation vit ses pouvoirs augmentés. Cependant les lois qu'elle votait devaient être acceptées par le Bundesrat où l'Alsace-Lorraine n'était pas représentée. Cette constitution fut maintenue jusqu'en 1911.
En même temps, le gouvernement essayait de germaniser le pays. Il favorisa une large immigration d'Allemands - soldats. fonctionnaires, industriels et commerçants -, il interdit l'usage du français, multiplia les écoles, fonda à Strasbourg une Université magnifiquement installée qui devait contribuer à propager l'esprit allemand, enfin il introduisit le service militaire obligatoire et l'armée devint une école de germanisation. Il essaya aussi de gagner les habitants par des avantages matériels; il se montra très large dans le règlement des dommages de guerre, il augmenta le traitement des instituteurs et des ministres des cultes, il créa des chemins de fer, agrandit le port de Strasbourg, donna une forte impulsion au développement économique.
PROTESTATION DES ALSACIENS-LORRAINS
Toutes ces mesures, même les plus utiles, ne purent rallier l'opinion des habitants. L'émigration continua; en 1879, il y avait encore sur 40 000 conscrits 10 000 déserteurs qui se refusaient à servir dans l'armée allemande. Les quinze députés que l'Alsace-Lorraine envoya au Reichstag en 1874 répétèrent la protestation que quelques-uns d'entre eux avaient déjà formulée devant l'Assemblée Nationale à Bordeaux; la plupart refusèrent d'ailleurs de siéger. En vain le feld-maréchal Manteuffel, statthalter de 1879 à 1885, se montra-t-il généreux et conciliant vis à-vis des vaincus; lorsqu'en 1881 il demanda aux habitants de «reconnaître légalement et ouvertement l'union de l'Alsace-Lorraine avec l'Allemagne», ils répondirent en n'élisant que des protestataires; il en fut de même en 1887, à un moment où la guerre semblait devoir éclater entre la France et l'Allemagne. A ces manifestations, l'administration allemande répondait par des vexations de toute sorte, procès, suppression de journaux; en 1888 elle exigea un passeport de tous les Français qui voudraient pénétrer dans le Reichsland.
Le prince de Hohenlohe, qui était statthalter à cette époque, écrivait : «On dirait que Berlin exige toutes ces mesures vexatoires pour pousser les Alsaciens -Lorrains au désespoir et à la révolte, sauf à dire ensuite que le régime civil ne vaut rien et que l'état de siège s'impose». A deux reprises, en 1896 et 1897, le député de Colmar, Jacques Preiss, renouvela la protestation de 1871, 1874, 1881, 1887. «L'Histoire dira: L'Empire d'Allemagne a réussi à conquérir matériellement l'Alsace-Lorraine, mais son administration n'a pas su la conquérir moralement; elle n'a pu gagner le coeur et l'âme des populations. . . Pour vous, les tyrans de l'Alsace-Lorraine, comme pour nous, les choses en restent là où elles étaient il y a vingt-six ans. (Dans CHR. PFISTER, Pages Alsaciennes. Imprimerie alsacienne éd).
LE MOUVEMENT AUTONOMISTE ET LA CONSTITUTION DE 1911
Cependant une génération arrivait à l'âge d'homme, qui n'avait jamais connu que le régime allemand. Son attachement à la France était naturellement moins vif que celui de la génération précédente: d'ailleurs la politique anticléricale du gouvernement français à cette époque heurtait beaucoup de catholiques du Reichsland. Au surplus il semblait aux Alsaciens-Lorrains que l'attitude de protestation inflexible était funeste parce qu'elle ne menait à rien. Sans se prononcer sur la validité du rattachement à l'Allemagne, ne fallait-il pas essayer d'obtenir du gouvernement allemand qu'au lieu de laisser l'Alsace-Lorraine dans la situation inférieure où il l'avait placée, il l'élevât au rang d'Etat confédéré et lui accordât la même autonomie qu'il reconnaissait à la Hesse ou à la Saxe? Obtenir cette autonomie semblait être le seul moyen de conserver à l'Alsace-Lorraine ses traditions et son génie propre. Ainsi se développa de plus en plus le parti autonomiste.
Pour se rallier les autonomistes, Guillaume II promulgua la Constitution de 1911, plus libérale que celle de 1879. L'Alsace-Lorraine serait désormais représentée au Bundesrat. La délégation ferait place à un véritable Parlement de deux Chambres: l'une de soixante députés élus au suffrage universel direct et secret, l'autre de quarante-six membres nommés moitié par l'Empereur, moitié par les grands Corps du Reichsland - Université, Chambres de Commerce, Consistoires, etc. Il y avait là un réel progrès; mais les pouvoirs de la Chambre des Députés étaient illusoires car toutes les lois votées par elle devaient recevoir la sanction de la Chambre Haute, qui était dans la main du Gouvernement! D'ailleurs le statthalter pouvait proroger le Parlement et administrer par des décrets-lois.
ECHEC FINAL DE LA GERMANISATION
Aussi l'opinion se montra-t-elle déçue. Les caricatures de Hansi et de Zislin ridiculisèrent à l'envi le régime et la mentalité allemands. De son côté, le gouvernement taxa les Alsaciens-Lorrains d'ingratitude. Dès 1912, Guillaume Il menaçait de «réduire la constitution en miettes et de faire de l'Alsace-Lorraine une province prussienne». Les procès de presse, les suppressions de sociétés alsaciennes, les incidents de toute sorte - dont le plus célèbre fut celui de Saverne - se multiplièrent. Le gouvernement envoya dans le Reichsland des fonctionnaires décidés à briser toute résistance. En 1914 comme en 1871, l'Alsace-Lorraine et l'Allemagne se dressaient toujours l'une en face de l'autre comme deux ennemies.
En 1871, sur le Monument aux morts, les habitants de Metz avaient gravé ce verset de la Bible: «Malheur à moi! Fallait-il naître pour voir la ruine de mon peuple, la ruine de la cité et pour demeurer au milieu d'elle alors qu'elle est livrée aux mains de l'ennemi!» En 1890, Caprivi avouait: «Après dix-neuf ans d'annexion, l'esprit allemand n'a fait en Alsace aucun progrès.» En 1914, le directeur de la police de Berlin reconnaissait : «Nos soldats en Alsace-Lorraine campent en pays ennemi». (Dans PFISTER, Ouvr. cité.)
In: Cours d'Histoire Malet-Isaac (second degré). Histoire contemporaine depuis le milieu du XIXe siècle, par Jules Isaac et André Alba, Paris (Hachette) 1930, S. 268-271, 508 -512.

Dokumentationen - Periode 1945 bis zur Gegenwart

Quelle 19a

"Außer einem Teil des Metzer Festungsbereichs war Elsaß-Lothringen ein deutsch sprechendes Land, das jetzt zu Deutschland zurückkehrte, nachdem es sich Ludwig XIV. gewaltsam angeeignet hatte. Seine Bevölkerung hatte sich unter einer verhältnismäßig milden Regierung in Frankreich eingelebt und strebte durchaus nicht ihre Befreiung an. Da die Grenzen im Friedensschluß nach rein militärischen Gesichtspunkten gezogen waren, hatte sie das keineswegs erhebende Gefühl, Festungsland zu sein. Die Rücksicht auf die militärischen Erfordernisse verbot es auch Bismarck, eine Volksabstimmung vorzunehmen. So hing alles von der Zukunft ab, ob es gelingen würde, die Elsaß-Lothringer innerlich für Deutschland zu gewinnen."
In: Wege der Völker. Geschichtsbuch für deutsche Schulen Ausg. A, Bd. VII von Fr. Schmidt und W. Schmelzer, 2. Aufl., Berlin/Hannover/Franfurt am Main (Berthold Schulz) 1951, S. 84 f., 143.

Quelle 19b

"Welche Stellung nahmen die Nachbarvölker zu dem neugeeinten Reich ein? Die kleineren Staaten waren durch die Machtverschiebung des Jahres 1870 noch lange erregt; sie befürchteten, daß sich der Sieger nicht mit dem Gewonnenen begnügen, sondern weitere Gebietsansprüche erheben würde. Mit diesem Mißtrauen hatte Bismarck zu rechnen, noch mehr aber mit der Feindschaft Frankreichs. Der Groll über das ihnen undurchsichtige Verhalten Bismarcks, das die Franzosen in den Krieg verwickelt hatte, ging sehr tief. Aber nur ein neuer Krieg konnte Elsaß-Lothringen und das frühere Prestige wiederbringen, und die Mehrheit des französischen Volkes war friedliebend. Nur ein gelegentliches Übergewicht chauvinistischer Kreise führte 1875 und 1887 zu unmittelbarer Kriegsgefahr."
In: Wege der Völker. Geschichtsbuch für deutsche Schulen Ausg. A, Bd. VII von Fr. Schmidt und W. Schmelzer, 2. Aufl., Berlin/Hannover/Franfurt am Main (Berthold Schulz) 1951, S. 84 f., 143.

Quelle 20

"Frankreich muß Elsaß-Lotbringen an Deutschland abtreten
Im Friedensvertrag mußte Frankreich das Elsaß und den östlichen Teil Lothringens mit Metz an Deutschland abtreten. Diese Gebiete waren nach Bismarcks Auffassung politisch und militärisch für Deutschland wichtig; für die im Bürgertum herrschende Meinung, im Elsaß spreche man deutsch und es sei nach Sitte und Brauch immer deutsch gewesen und folglich müsse das Elsaß auch zum deutschen Nationalstaat gehören, zumal es unter Ludwig XIV. von Frankreich mit Gewalt dem Deutschen Reich weggenommen sei, hatte dieser Staatsmann wenig Verständnis. Die Elsässer selbst fühlten sich trotz ihres Deutschturns zu Frankreich gehörig; auch wanderten 1871 zahlreiche Elsässer und Lothringer nach Frankreich aus. Zögernd fand sich schließlich die Bevölkerung mit den neuen Verhältnissen ab. Dazu trug das wirtschaftliche Aufblühen des Landes bei. Die Erze Lothringens wurden mit der Kohle des Saar- und Ruhrgebietes eng verbunden. Im Deutschen Reich erhielt Elsaß-Lothringen die Stellung eines "Reichslandes": Ein kaiserlicher Statthalter verwaltete das Land, dem eine eigene Regierung verweigert wurde; vergeblich strebten die Elsässer danach, ein selbständiger Bundesstaat wie Baden, Hessen usw, zu werden. - Der Verlust Elsaß-Lothringens schuf im französischen Volk eine Atmosphäre des Hasses und des Mißtrauens gegen Deutschland. Aus dieser Atmosphäre erwuchs die französische Politik der "Vergeltung", der "revanche", deren Ziel es war, die Entscheidung von 1871 rückgängig zu machen."
In: Zeiten und Menschen, Ausg. C 3/4, Bd. 3 von A. Voelske und B. Deermann, Paderborn (Schöningh/Schroedel) 1970, S. 206 f.

Quelle 21

"Als aber bekannt wurde, daß die Deutschen die Abtretung des Elsaß und Lothringens verlangten, scheiterten alle Friedensverhandlungen. Die Franzosen waren entschlossen, "keinen Fußbreit Landes und keinen Stein unserer Festungen herauszugeben". So zog sich der Krieg noch monatelang hin. Bismarck fürchtete ernstlich, England oder Rußland könnten eingreifen. Erst als Paris kapitulierte, konnten die Franzosen den Krieg weder politisch noch militärisch fortsetzen. Im Frieden von Frankfurt mußte Frankreich die beiden Gebiete abtreten. Die elsässischen und lothringischen Abgeordneten protestierten dagegen:
"Elsaß und Lothringen wollen nicht abgetrennt werden. Seit mehr als zwei Jahrhunderten im Glück wie im Unglück mit Frankreich verbunden, haben diese beiden Provinzen mit ihrem Blute den unauflöslichen Pakt besiegelt, der sie an die französische Einheit bindet. Frankreich kann eine Übergabe des Elsaß und Lothringens weder unterzeichnen noch ihr zustimmen. Europa darf eine Abtrennung des Elsaß und Lothringens weder erlauben noch ratifizieren (= anerkennen). Es darf nicht dulden, daß man sich eines Volkes wie einer Herde bemächtigt (gekürzt).
Auf deutscher Seite begründete man die Abtretung mit nationalen und militärischen Gesichtspunkten. Man hielt "materielle Garantien" für notwendig, um zukünftige französische Angriffe auf Deutschland zu erschweren:
"Straßburg ist im Besitz Frankreichs eine stets offene Ausfallpforte gegen Süddeutschland. In deutschem Besitz gewinnen Straßburg und Metz dagegen einen defensiven Charakter."
Diese Abtretung vergiftete die deutsch-französischen Beziehungen für Jahrzehnte. Eine ungeschickte deutsche Landesverwaltung verhinderte, daß sich die Elsässer und Lothringer mit der Zugehörigkeit zum Deutschen Reich abfanden. Sie besaßen bis kurz vor dem Ersten Weltkrieg keinen eigenen Landtag. Das "Reichsland Elsaß-Lothringen" wurde von einem Statthalter regiert. Fast alle Reichstagsabgeordneten aus Elsaß-Lothringen hielten sich den deutschen Parteien fern und bildeten eine eigene Gruppe. Auch großzügige Wirtschaftsmaßnahmen konnten das Mißtrauen und die "Reichsfremdheit" der Bevölkerung nicht überwinden."
In: Spiegel der Zeiten, Ausg. B, Bd. 3 von H. - E. Mager, 7. Aufl., Frankfurt/M. (Diesterweg) 1977, S. 192 f.

Quelle 22a

"Die Schüler sollen erkennen, daß die Ereignisse von 1870/71 den Keim künftiger Auseinandersetzungen in sich trugen: Sie sollen erkennen, daß mit der Annexion von Elsaß und Lothringen eine Konfliktzone in Mitteleuropa geschaffen wurde (vgl. auch Band 4, Karte S. 34); sie sollen erkennen, daß die Ausrufung des deutschen Kaiserreichs in Versailles von großen Teilen des französischen Volkes als Demütigung empfunden werden mußte; sie sollen erkennen, daß in dieser Zeit eines ausgeprägten Nationalismus der Krieg und sein Ausgang das Verhältnis zwischen beiden Völkern vergiften mußte." [Lehrerausgabe]
In: Die Reise in die Vergangenheit (Ebeling/Birkenfeld), Bd. 3, Lehrerausgabe, Braunschweig (Westermann) 1976, S. 124 f.

Quelle 22b

"Als im Frühjahr 1871 der Frieden geschlossen wurde, mußte Frankreich vor allem die Provinzen Elsaß und Lothringen abtreten. Sie hatten zwar einst zum Reich gehört, seine Bürger aber fühlten sich inzwischen zumeist als Franzosen. Aus dieser Abtretung - die Bismarck nicht gewollt hatte - erwuchs eine langdauernde Feindschaft zwischen den beiden Nachbarvölkern, fast bis in unsere Zeit hinein." [Schülertext]
In: Die Reise in die Vergangenheit (Ebeling/Birkenfeld), Bd. 3, Lehrerausgabe, Braunschweig (Westermann) 1976, S. 124 f.

Quelle 23

"Preußen führte zum dritten Mal unter der politischen Führung Bismarcks einen Krieg. Wie im Krieg von 1866 entwarf auch diesmal wieder General von Moltke den Schlachtplan. Schon nach einem Monat kapitulierte eine französische Armee bei Sedan. Aber der Krieg ging weiter, bis Paris eingeschlossen war und um Waffenstillstand bitten mußte. Im Frieden von 1871, der in Frankfurt geschlossen wurde, mußte Frankreich auf Elsaß-Lothringen verzichten.
Die Feindschaft der französischen Nation, die aus diesem Verzicht entsprang, wurde zu einer schweren Belastung für die Beziehungen der beiden Völker.
Bismarck hatte die Annexion nicht gewollt: "Was nützt ein Frieden, der den Kern eines neues Krieges in sich trägt?" Er mußte sich aber dem Willen der Militärs und dem Druck nationalistischer Gruppen beugen."
In: Wir erleben die Geschichte, 8. Schuljahr von W. Glogauer und J. Hampel, München (Bayrischer Schulbuchverlag) 1973, S. 174.

Quelle 24

"Mit einem lothringischen Gastwirt führte Theodor Fontane 1871 folgendes Gespräch: 4 "Wir stießen nun an auf gute Zeiten' ... Ich sprach dann, halb scherzhaft, von den Zeiten, wo er ‚un vrai prussien, sein und sein ältester Sohn in der Berliner Garde dienen würde. Im ganzen Lande werde man sich bald davon über zeugen, daß man gar keinen so üblen Tausch gemacht habe und daß die deutschen Regierungen im Gegensatz zu den französischen ... ein Gewissen und eine Vorstellung von der Heiligkeit des Amtes besäßen. Er hörte mir aufmerksam zu und sagte dann: ‚Wir wissen wohl, eure Regierung ist gerecht, das ist viel; aber wir sind Franzosen, alle unsere Gefühle gehören Frankreich, und ? deutsch werden, niemals!' ..."Theodor Fontane, Aus den Tagen der Okkupation 1871; Bilderbuch aus Frankreich, hrsg. von M. Elster, Berlin 1941, S. 317 f.

"Eine Volksabstimmung fand in Elsaß-Lothringen niemals statt.
Ein Frieden ohne Versöhnung. Im Mai 1871 unterzeichneten Vertreter der französischen Regierung den Friedensvertrag in Frankfurt am Main. Seine folgenreichste Bestimmung war die Abtretung Elsaß?Lothringens an Deutschland ? gegen den Willen der Bevölkerung, die sich an die Zugehörigkeit zu Frankreich gewöhnt hatte. Der Verlust dieser Provinzen hielt in Frankreich stets die Erinnerung an die Niederlage von 1870/71 wach. Ein Franzose schrieb damals: "Es ist klar, daß alles, was von französischem Patriotismus übrigbleibt, lange nur ein Ziel haben wird: die verlorenen Provinzen zurückzugewinnen."
In: Menschen in ihrer Zeit, 3: In der Neuzeit von F. J. Lucas und W. Hilligen, Stuttgart (Klett) 1977, S. 157.

Quelle 25

Quelle 26

"Die Wende des Krieges.Nach dem Sieg von Sedan schrieb der preußische König der Königin (7. 9. 70):"Selbst aus Petersburg kommen solche Andeutungen, weil Landabzweigung (Elsaß-Lothringen) ein neuer Zankapfel sein würde, . . . Im Gegenteil, um Deutschland vor Frankreichs steten Gelüsten auf Einfälle in Deutschland endlich sicherzustellen, muß jene Länderabtretung verlangt werden, Elsaß vor allem. Dies ist auch die allgemeine Stimme in ganz Deutschland, und wollten sich die Fürsten dieser Stimmung entgegenstemmen, so riskierten sie ihre Throne, denn die Opfer, die ganz Deutschland an Menchen und Geld usw. bringt, verlangen einen Frieden der dauernd sei, und das ist nur möglich, wenn dasjenige Land genommen wird, was deutsch war und ist." (E. Deuerlein, Hrsg., Die Gründung des deutschen Reiches in Augenzeugenberichten, Düsseldorf 1970, S. 108)

"Im Norddeutschen Reichstag erklärte Wilhelm Liebknecht für die kleine Sozialdemokratische Arbeiterpartei (26. Nov. 1870):
"Ich war im Begriff auszuführen, daß der Krieg nach der Schlacht von Sedan, im Moment, wo die Republik in Frankreich erklärt wurde, einen vollständig anderen Charakter angenommen hat; wir sind nicht mehr in der Verteidigung ... Die Wacht am Rhein steht vor Paris und bedroht die französische Republik. Die Regierung, die im Juli den Krieg erklärt hatte, ist beseitigt, . . . während die deutschen Krieger da draußen ihr Blut vergießen und die furchtbarsten Strapazen erdulden müssen, im Kampfe gegen das französische Volk, welches unser Brudervolk trotz alledem ist und welches den Frieden mit uns will. . . . Die Annexion (Elsaß-Lothringens) aber bringt uns nicht den Frieden, sondern den Krieg, und indes sie auch nach dem Frieden eine beständige Kriegsgefahr schafft, befestigt sie in Deutschland die Militärdiktatur." (U. Schulz, Hrsg., Die deutsche Arbeiterbewegung 1848?1919 in Augenzeugenberichten, Düsseldorf 1968, S. 171 f.)

6. Wodurch möchte der König einen dauerhaften Frieden sichern? Welche Gegengründe werden erwähnt? 7. 1815 war die Frage anders entschieden worden (Vgl. S. I/Off!) ? 8. Welche innenpolitischen Motive nennt der König für die Abtretung Elsaß-Lothringens? 9. Was sagt Liebknecht über den veränderten Charakter des Krieges und das Verhältnis zum französischen Volk? 10. Auch er spricht von den Opfern des Krieges. Was folgert er daraus? 11. Welche Auswirkungen der Landabtretung (Annexion) sieht er voraus ? nach außen und nach innen?"
In: Menschen in ihrer Zeit, 3 B: In der Neuzeit von F. J. Lucas und W. Hilligen, Stuttgart (Klett) 1982, S. 212 f.

Quelle 27

"Grundzüge der Außenpolitik Bismarcks
Die Gründung des Deutschen Reiches hatte die Machtverhältnisse in Europa verändert. In der Mitte Europas stand jetzt ein Staat, dessen wirtschaftliche und militärische Kraft Frankreich und Österreich-Ungarn überlegen war. Es mußte das Ziel der deutschen Politik sein, den erreichten Zustand zu bewahren. Bismarck betonte, das Deutsche Reich sei ein "saturierter Staat, also ohne expansive Wünsche.
Bismarck rechnete mit einer langen Dauer der französischen Revanche-Gedanken wegen des Verlustes von Elsaß-Lothringen. Da aber Frankreich allein Deutschland militärisch nicht gewachsen war, sollte die deutsche Politik jede Bindung Frankreichs an eine andere Großmacht zu verhindern suchen. Ein wichtiger Faktor der europäischen Politik war zudem die Spannung zwischen Rußland und Österreich-Ungarn, die sich aus ihrem Interessengegensatz auf dem Balkan ergab. Hinzu trat der Gegensatz zwischen Rußland und England wegen der sich überschneidenden Interessen im Vorderen Orient und in Asien. England hielt sich aus europäischen Bündnisverpflichtungen heraus und widmete sich dem Ausbau seines Weltreichs (,,splendid isolation").
Bismarck versuchte Frankreich zu isolieren und die übrigen Mächte an Deutschland zu binden oder doch an einer gegen Deutschland gerichteten Politik zu hindern."
In: Zeiten und Menschen , 3 B: Das Werden der modernen Welt von E. Goerlitz und J. Immisch, Paderborn (Schöningh/Schroedel) 1984, S. 132.

Quelle 28

Bismarck über die Annexion Elsaß-Lothringens
In einer Reichstagsrede legte der Reichskanzler am 2. Mai 1871 dar:
"Ein anderes Mittel wäre gewesen - und das wurde auch von Einwohnern von Elsaß und Lothringen befürwortet - einen neutralen Staat, ähnlich wie Belgien und die Schweiz, an jener Stelle zu errichten ... [Allerdings] ist zu erwarten, daß die starken französischen Elemente, welche in dem Lande noch lange zurückbleiben werden, die mit ihren Interessen, Sympathien und Erinnerungen an Frankreich hängen, diesen neutralen Staat ... bei einem neuen französisch-deutschen Kriege bestimmt haben würden, sich Frankreich wieder anzuschließen, und die Neutralität wäre eben nur ein für uns schädliches, für Frankreich nützliches Trugbild gewesen. Es blieb daher nichts anderes übrig, als diese Landstriche mit ihren starken Festungen vollständig in deutsche Gewalt zu bringen...
Der Verwirklichung dieses Gedankens, der Befriedigung dieses unabweisbaren Bedürfnisses zu unserer Sicherheit stand in erster Linie die Abneigung der Einwohner selbst, von Frankreich getrennt zu werden, entgegen ... Tatsache ist, daß diese Abneigung vorhanden war, und daß es unsere Pflicht ist, sie mit Geduld zu überwinden. Wir haben meines Erachtens viele Mittel dazu; wir Deutsche haben im ganzen die Gewohnheit, wohlwollender, mitunter etwas ungeschickter, aber auf die Dauer kommt es doch heraus, wohlwollender und menschlicher zu regieren, als es die französischen Staatsmänner tun; es ist das ein Vorzug des deutschen Wesens, der in dem deutschen Herzen der Elsässer bald anheimeln und erkennbar werden wird." (zitiert nach Geschichte in Quellen, Das bürgerliche Zeitalter, S. 375)

  1. Bismarck begründet die Annexion mit dem Sicherheitsbedürfnis Deutschlands. Nimm dazu anhand einer Landkarte Stellung.
  2. Die Abtretung wurde gegen den Willen der Bevölkerung vollzogen ? das geht aus Bismarcks Worten klar hervor. Wodurch erhoffte er, einen Umschwung zu bewirken? Bestanden dafür gute Voraussetzungen?

"Die Annexionen waren erst im Verlauf des Krieges von der öffentlichen Meinung Deutschlands, von Militärs und Wirtschaftsführern gefordert worden; Bismarck machte sie sich schließlich aus sicherheitspolitischen Gründen zu eigen. Waren die Friedensbedingungen im Vergleich zu französischen Forderungen bei Kriegsbeginn auch nicht maßlos, so belasteten die willkürlichen Gebietsabtretungen die deutsch?französischen Beziehungen in den folgenden Jahrzehnten sehr stark. Bei der Bevölkerung Elsaß?Lothringens wog die zweihundertjährige Zugehörigkeit zu Frankreich stärker als die Erinnerung an historische Bindungen an das Reich oder der Hinweis auf ihre deutsche Umgangssprache. "Revanche" war fortan ein Leitmotiv französischer Außenpolitik. "
In: bsv Geschichte 3N: Von der Zeit der Aufklärung bis zum Ersten Weltkrieg von K.-H. Zuber und H. Holzbauer, München (Bayerischer Schulbuchverlag) 1985, S.166.

Quelle 29

"Elsaß-Lothringen war 1871 nach dem Kriege mit Frankreich annektiert worden. Es war in mancherlei Hinsicht kein einheitliches Gebiet. Lothringen hatte immer zum französischen Königreich gehört; Teile seiner Bevölkerung sprachen französisch. Das Elsaß war bis ins 17. Jahrhundert hinein Teil des alten Reiches gewesen und erst unter Ludwig XIV. von Frankreich erobert worden. Seine eingesessene Bevölkerung sprach - und spricht großenteils noch heute - einen deutschen Dialekt, der dem Schwäbischen ähnlich ist. Trotz der deutschen Sprache fühlten sich Lothringer und Elsässer als Franzosen. Hier wird die Wirkung der Französischen Revolution und ihrer Errungenschaften sichtbar, durch die auch die deutsch sprechenden Elsässer, vor allem das Bürgertum, überwiegend für das neue Frankreich gewonnen worden waren.

Das Deutsche Reich hatte Elsaß-Lothringen vor allem aus zwei Gründen annektiert. Es war eine wirtschaftlich wertvolle Region mit Eisenerzen und einer entstehenden Schwerindustrie in Lothringen, mit Textilindustrie und einer blühenden Landwirtschaft (vor allem Weinbau) im Elsaß. Außerdem wollte die militärische Führung das Gebiet zu einer vorgeschobenen Festung gegen Frankreich machen, was eine Sonderstellung des deutschen Militärs in Elsaß-Lothringen zur Folge hatte.
An sich waren die Voraussetzungen für eine Integration der Bevölkerung trotz ihrer Sympathien für Frankreich gar nicht so schlecht: Die Sprachenfrage war von untergeordneter Bedeutung, da 95 Prozent der Elsässer und fast 77 Prozent der Lothringer - also insgesamt die große Mehrheit - deutsch sprachen; gegenüber den französisch Sprechenden wurde auch - anders als bei Dänen und. Polen - großzügig verfahren. Im Elsaß gab es neben den für Frankreich eingestellten Gruppen auch andere Strömungen. Die Autonomisten strebten zwar nach einer mit Freiheiten der Selbstverwaltung ausgestatteten Stellung, wollten aber im Reich bleiben. Die ländliche Bevölkerung wäre so auf Dauer vielleicht zu gewinnen gewesen. Dagegen aber stand die deutsche Politik.
Elsaß-Lothringen erhielt 1871 als sogenanntes "Reichsland" einen Sonderstatus mit minderen Rechten. Seit 1879 residierte dort ein Statthalter, der direkt dem Kaiser unterstand. Im Bundesrat hatte das Reichsland bis 1911 keine Stimme. Als hohe Beamte wurden nur "Altdeutsche" eingesetzt, elsässische und lothringische Rekruten durften nur außerhalb des Reichslandes ausgebildet werden und Dienst tun. So war es kein Wunder, daß die Elsässer und Lothringer sich als "Deutsche zweiter Klasse" fühlten.
Ab 1911 versuchte die Reichsregierung mit geringem Erfolg, die Verhältnisse zu verbessern. Die Gegensätze waren weiterhin groß, vor allem zwischen der einheimischen Bevölkerung und dem Militär, das sich teilweise wie eine Besatzungsmacht aufführte. Schlaglichtartig wurde das der deutschen Öffentlichkeit im Winter 1913 mit der Affäre Zabern deutlich. In der Garnison des Städtchens Zabern hatte ein zwanzigjähriger preußischer Leutnant seine Rekruten dazu aufgefordert, bei Händeln während des Stadtausgangs von der Waffe Gebrauch zu machen: "Wenn Ihr dabei einen solchen Wackes über den Haufen stecht, schadet das auch nichts." "Wackes" war ein Schimpfwort für die Elsässer, das zu gebrauchen dem Militär verboten war. Kurze Zeit darauf schritt der junge Leutnant selber zur Tat, als er einen halblahmen Schustergesellen, der sich der Verhaftung durch fünf Musketiere widersetzte, "aus Notwehr" mit dem Säbel niederschlug. Die Erregung in der elsässischen Öffentlichkeit war groß, aber der Leutnant wurde nicht - wie es auch der Statthalter forderte - zur Rechenschaft gezogen, sondern vom Garnisonskommandanten gedeckt. Dieser sah in den Protesten eine Beleidigung des deutschen Militärs. Er verbot Versammlungen, setzte die Zivilbehörden ab und verhängte den Belagerungszustand. Auch als die Proteste auf die Presse des Reiches übergriffen und der Reichstag mit überwältigender Mehrheit Aufklärung und Wiedergutmachung forderte, geschah nichts. Der Kaiser hatte sich bereits vorher eingeschaltet und deckte sein Militär. Es gab im Deutschen Reich zwar auch Stimmen, die für eine andere, großzügigere Politik gegenüber den Minderheiten eintraten - in der Presse, in den Parteien; hier besonders beim Zentrum, bei den Linksliberalen und bei den Sozialdemokraten, die ja selbst immer wieder in die Ecke der "Reichsfeinde" gedrängt wurden. Durchgesetzt hat sich jedoch die harte Linie der Regierung und der Verwaltung, die hierfür auch in breiten Kreisen der Öffentlichkeit Unterstützung gefunden haben."
In: Geschichtsbuch, 3 A: Das 19. Jahrhundert von H. Günther-Arndt und J. Kocka, Berlin (Cornelsen cvk) 1986, S. 132-134.

Quelle 30a

Quelle 30b

Quelle 30c

Quelle 31

«Le traité de Francfort, signé le 10 mai 1871, avec la France, forçait celle-ci à verser à l'Allemagne une indemnité de 5 milliards de francs. Surtout, elle lui arrachait l'Alsace (moins Belfort qui, défendu par Denfert-Rochereau, n'avait capitulé, sur ordre du gouvernement, que le 18 février) et la partie Nord de la Lorraine avec Metz. Une dernière finesse de Bismarck fut de faire de ces pays annexés une Terre d'empire (Reichsland), propriété commune de toute l'Allemagne. Ainsi, tous les États qui composaient l'empire se trouvaient encore plus unis par cette possession commune, acquise dans une guerre commune.
L'unité allemande était donc due à l'élan patriotique des Allemands, qui façonnés par leurs écrivains, souhaitaient construire une nation allemande. Elle avait été construite par Bismarck et Guillaume. Elle avait été réalisée par trois guerres. Fondée sur la force, elle était à la merci d'une guerre.
LES NATIONALITES REFRACTAIRES A L'UNITE ALLEMANDE
L'Empire allemand avait englobé dans ses frontières des populations étrangères qui n'acceptaient pas leur sort et créèrent souvent des soucis au gouvernement du Reich.
En Alsace-Lorraine, Bismarck s'efforça d'étouffer les protestations. Après le traité de Francfort, 378 000 Alsaciens-Lorrains avaient opté pour la France. L'Alsace-Lorraine devenue "Reichsland" (territoire d'Empire) subit d'abord une administration autoritaire et envoya jusqu'en 1879 des députés protestataires au Reichstag. A partir de cette date, un parti se forma, conduit par le député de Saverne, Schneegans, qui prétendait transformer l'Alsace-Lorraine en "un trait d'union entre la France et l'Allemagne". Il voulait pour cela que l'Alsace-Lorraine devînt un Etat comme les autres Etats allemands, autonome dans l'Empire: c'était un parti autonomiste. En mars 1879, Schneegans obtint du Reichstag l'établissement d'une sorte de gouvernement local avec un Statthalter (président-gouverneur) résidant à Strasbourg. Un peu plus tard, l'Alsace-Lorraine fut gratifiée d'un parlement. Le premier Statthalter, Manteuffel, se fit accepter par sa courtoisie et son habileté. Mais, dès 1881, les élections infligèrent un échec à cette politique de détente. Les oppositions reparurent alors, irréductibles. A la mort de Manteuffel, en 1885, son successeur Hohenlohe se montra froid et distant. Les Alsaciens-Lorrains ne se laissaient pas germaniser.
Ainsi, la politique intérieure de Bismarck n'a pas donné des résultats aussi brillants que sa politique extérieure.
En Alsace-Lorraine, à mesure qu'arrivaient à l'âge adulte des générations qui n'avaient pas connu le régime français, les protestations se faisaient moins violentes. Encouragé par le calme qui régnait dans les deux provinces, Guillaume II leur fit accorder en 1911 une constitution libérale: les Alsaciens-Lorrains continuaient à élire des députés au Reichstag d'Empire, et envoyaient trois délégués au Bundesrat, mais deux assemblées provinciales réglaient désormais les affaires locales. Sans doute, l'Empereur se réservait-il le droit de nommer le gouverneur, ou Statthalter, et d'exercer son veto sur les lois votées par le parlement alsacien. On ne s'en acheminait pas moins vers un régime d'autonomie, qui aurait assimilé les deux provinces à un État allemand fédéré dans l'Empire.
L'état d'esprit des Alsaciens-Lorrains restait cependant foncièrement hostile aux Allemands. Les fonctionnaires allemands d'origine étaient mal accueillis. En 1913, un lieutenant allemand ayant injurié à Saverne de jeunes soldats alsaciens, la ville s'émut, l'état de siège fut proclamé, des habitants furent arrêtés.
L'Alsace-Lorraine ne se laissait pas assimiler.»
In: Cours d'Histoire de M. Chaulanges et J. -M. D'Hoop, Second degré, classe de Premiere, Paris (Delagrave) 1967, S. 154, 238 f., 244.

Quelle 32

Abattre la France
«La France est une nation de zéros, une collection de troupeaux... Chez les Français, tout est attitude superbe, paroles pompeuses, mines imposantes... On peut leur donner des coups de bâton pourvu qu'on leur fasse des discours sur la liberté et la dignité humaine... Politiquement parlant, ce sont des gens ignorants: ils n'ont pas la moindre connaissance de leurs voisins et on ne leur en dit rien dans leurs écoles. La guerre avec la France était la seule méthode pour combler l'abîme creusé au cours de l'histoire entre le Sud et le Nord de la patrie. " Bismarck, Discours. »
In: Histoire Géographie Initiation économique de R. Knafou et V. Zanghellini, classe de 4e, Paris (Berlin) 1988, S. 140.

Quelle 33

«Le prince de Bismarck, 1815-1898. (Gravure, musée Carnavalet.)
Otto von Bismarck naît en Prusse en 1815, dans une famille de junkers, des nobles conservateurs, dont la maison a été saccagée par les troupes de Napoléon.
Après une éducation sévère dans une pension de Berlin, il étudie le droit. Ce géant de 1,88 mètre se distingue par des beuveries phénoménales et son goût pour les duels. Alors qu'il vit retiré dans ses terres, la révolution de 1848 le remplit de rage. Il est élu député en 1849 et c'est un réactionnaire violent, prêt à tout sacrifier pour la Prusse, que le Roi nomme chancelier en 1862.»
In: Histoire Géographie Initiation économique de R. Knafou et V. Zanghellini, classe de 4e, Paris (Belin) 1994, S. 138.

Quelle 34a

Quelle 34b

Quelle 35a

Quelle 35b

Quelle 36

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