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'Remarque préliminaire'
 
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Remarque préliminaire

L'évolution des relations entre l'Europe et la Russie dépendra fortement de la capacité des Etats membres de l'Union européenne à trouver des perceptions et positions économiques, politiques et stratégiques communes envers Moscou. A ce sujet, il revient à l'Allemagne et à la France une position clé qui a été renforcée lors des diverses "rencontres de la Troïka", dont dernièrement en 1998.

Fig. 1

Carte de l'Europe

Source Internet

 

 

 

 

 

 

 

Internet-Quelle

Dans le cadre de la conception d'un nouvel ordre européen, la Russie occupe une position tout à fait particulière du fait de sa géographie et de sa relation historique (laquelle n'est pas sans être problématique) avec l'Europe centrale; dans le cadre de réflexions géopolitiques, il convient de considérer cette position comme un facteur non négligeable. D'un côté la perception des Etats d'Europe centrale est déterminée par la fin de la dominance russe et par leur besoin de sécurité face à la Russie, d'un autre côté il faut quand même intégrer Moscou d'une façon adéquate dans l'architecture européenne. Les perceptions françaises et allemandes ainsi que les orientations politiques peuvent ici tout à fait diverger, cependant à moyen terme il faudra bien trouver un consensus.

Fig. 2

Depuis 1998, 13 rencontres au sommet entre l'Union européenne et la Russie ont eu lieu (ci-contre la rencontre du 31 mai 2003 à Saint-Pétersbourg).

 

 

 

Source Internet [1]

Tandis que les positions allemandes sont surtout déterminées par des intérêts économiques, la France tend constamment à formuler sa politique russe dans le cadre d'une recherche d'un "ordre mondial multipolaire". Ces deux fondements ne doivent cependant pas forcément être incompatibles, ils peuvent aussi se compléter de manière sensée. Avec la rencontre au sommet entre l'Union européenne et la Russie et la visite officielle à Paris, la France a elle aussi réussi à établir des relations bilatérales positives avec la Russie. L'Allemagne avait déjà franchi ce pas en juin à l'occasion des consultations germano-russes à la suite desquelles ont eu lieu plusieurs rencontres entre Vladimir Poutine [2] et le Chancelier Gerhard Schröder.