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'Victoire des démocraties sur le fascisme'
 
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Victoire des démocraties sur le fascisme

En 1945, l'offensive conjointe des Alliés à l'Est et à l'Ouest achève de libérer tous les pays occupés. L'Armée rouge libère aussi, au passage, les rescapés du camp d'Auschwitz. Ses hommes s'emparent de Berlin et poussent jusqu'à l'Elbe. A Torgau s'opère la jonction entre Américains et Soviétiques. Le 8 mai 1945 est signée à Berlin la capitulation allemande [1] . C'est la défaite du nazisme et du fascisme et d'une entreprise d'hégémonie sur le continent, que complète, quatre mois plus tard, la capitulation du Japon.

Le 7 main 1945, le Generaloberst Jodl signe la capitulation sans condition. Joseph Staline exigea qu'elle fut ratifiée, le 9 mai 1945, par des militaires allemands de haut rang, entre autres Wilhelm Keitel (photo ci-contre), Hans-Georg von Friedeburg et Hans-Jürgen Stumpff. Cet évènement mit fin à la Deuxième Guerre mondiale.

 

Source Internet : Photo [2] / Texte [3]

Entre temps a eu lieu à Yalta [4] , en février 1945, la conférence des trois Grands (Roosevelt, Staline et Churchill). Au cours de celle-ci, ils ont cherché à établir - non le partage du monde comme l'idée fausse s'en est imposée - mais les bases d'une coopération poursuivie "dans la paix comme dans la guerre" comme il est dit dans la déclaration finale. Là sont jetées les bases de l'ONU. Une Déclaration sur l'Europe libérée promet le retour partout à l'indépendance des peuples et à la démocratie (promesse déjà bafouée par les Alliés eux-mêmes en Pologne et en Grèce). A Potsdam [5] , au cœur de l'Allemagne vaincue, en juillet 1945, apparaissent entre Staline, Churchill et le nouveau président américain Truman les germes de la future guerre froide. Tandis que les deux bombes d'Hiroshima et Nagasaki ouvrent l'ère atomique.